bon ben mon petit apport à l'édifice :
un autre jeu que j'adorais :
Onslaught
le but était de régner sur une carte cadrillée donc chaque case hors paysages (forets, marécages, eau) correspondait à un combat contre un chef de guerre ou un champs de bataille.
chaque champs de bataille était tenu par une armée vénérant un dieu particulier (magnifiquement représentés dans la notice) et à chaque dieu correspondait un type d'armée différente. on pouvait soit tomber sur des guerriers chevauchant sangliers et chevaux, soir sur des fantassins armés d'arbalétes, soit sur des magiciens et des moines suicidaires avec leur barrile de poudre sur le dos...
les combats étaient représentés en vue de côté avec notre héros se déplaçant de gauche à droite dans un scrolling multidirectionnel superbe.
deux jauges, une de mana (bleue), une de vie (rouge) et des items à ramasser donnant des armes (arbaléte, grenade, masse) ou des sorts (pestes, têtes explosives...) différents. chaque fois que le personnage est touché une goutte de sang coule des deux haches situées en bas de l'écran de jeu dans un bruit liquide...
le jeu est très violent et intense. les cadavres jonchent les décors, les ennemis arrivent en masses, le héros bucheronne et taille en grognant comme un tennisman sa route à coup de masse, les ennemis volent en poussant des cris de douleurs, même chose pour les sangliers et chevaux qui meurent avec des bruits digitalisés saisissants... tous les sons étaient géniaux en fait.
à moins de se mesurer directement à un chef de guerre le joueur devait donc traverser un premier champs de bataille (des remparts dans la nature le plus souvent) puis un second (l'interieur de la forteresse ennemie) et à chaque fois collecter le drapeau à l'effigie de la divinité vénérée. seulement ensuite le combat contre le chef avait lieu et du héros n'était plus représentée sur l'écran que la main lançant des sorts (et qu'on bougeait tout autour de l'écran) sur le monstre qui n'était qu'un visage entouré de longs bras tentaculaires qui eux aussi nous lançaient des sorts.
pour couronner le tout le jeu bénéficiait d'un éditeur de cartes, ce qui m'a permis de voir le fin (suffisait de faire de l'eau partout, une case de départ et une case adverse)
avec le son raisonnablement fort, une partie d'Onslaught avait de quoi affoler les voisins avec les grognements d'efforts de votre personnage et les divers cris d'agonies et explosions de vos pauvres adversaires qui volaient et saignaient en tout sens
*soupir*, faut que je le retrouve celui-là