[rétro] Indiana Jones and the last crusade (Amstrad)

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Crazyann
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[rétro] Indiana Jones and the last crusade (Amstrad)

Message par Crazyann »

Voici un test que j'avais écrit pour Paduction.com

Tiré du film du même nom, Indiana Jones et la dernière croisade est un des tous premiers click & point à voir le jour dans le monde du jeu vidéo sur Amstrad. Jeu à licence merdique ou bombe vidéoludique, la réponse sans plus attendre.

L’histoire est évidemment la même que celle du film. Vous êtes Indiana Jones, grand archéologue à la recherche d’objets anciens pour le musée de son ami Marcus dans un premier temps et professeur d’archéologie dans un deuxième temps. Après avoir retrouvé la fameuse croix de Coronado vous êtes brusquement emmené chez le grand collectionneur Walter Donovan pour qu’il vous apprenne la disparition de votre père et vous demander de partir à la recherche du Graal. Aidé du journal de votre père vous aurez à résoudre une double quête à travers l’Europe.

Ne vous attendez pas à un jeu faisant appelle à vos réflexes où vous devrez sauter de plate-formes en plate-formes au millimètre prés, ici tout se joue avec un curseur en forme de croix. L’écran est donc séparé en deux parties. La partie du haut prenant la plus grande place vous montre le personnage dans des décors assez jolis et la partie du bas vous présente toutes les actions possibles (pousser, ouvrir, utiliser, lire…) ainsi que les objets en poche. Alors comment ça marche ? Et bien il vous faut d’abord choisir l’action désirée comme « prendre » et cliquer ensuite sur l’objet voulu et notre bon Indy ira de lui-même le chercher. Une manière de jouer qui semble simple mais qui propose plusieurs combinaisons possibles comme « utiliser => fouet =>crochet » pour déclencher un mécanisme. Ce style de jouabilité permet d’avoir des énigmes d’un genre particulier. Il vous faudra trouver des objets, les combiner, les donner à certaines personnes, et ce tout au long de la parti. Même si votre curseur reste toujours le même quoi que vous pointez, il ne sera pas difficile de repérer les objets pouvant être pris. C’est donc votre réflexion qui sera mise à rude épreuve car certaines énigmes, sans être tordues ou illogiques, sont particulièrement difficiles à résoudre. Mais heureusement, le journal de votre père sera toujours là pour vous aider.

Vous vous déplacez dans les décors du film, plein de couleurs, les personnages sont simplement dessinés mais très facilement reconnaissable. Vous irez de votre université de New York à Venise, en Autriche, à Berlin et en Turquie, tout en sachant que l’action se passe avant la seconde guerre mondiale, lors de l’expansion du nazisme. Les musiques sont bien sûrs les mêmes que dans le film mais technologie de l’époque oblige, ce ne sont que des reprises au synthétiseur. Pour les dialogues, on voit les personnages bouger les lèvres mais aucun son n’y sort. Les paroles sont écrites dans la partie supérieure de l’écran dans une couleur différente pour chaque personnage, et le plus souvent, de même couleur que leurs vêtements. D’ailleurs, les dialogues sont un point important dans le jeu. Vous aurez la possibilité de parler à tous les personnages présents et vous aurez à chaque fois le choix entre plusieurs répliques. Au départ, vous ne devrez parler, qu’à des gens pacifistes pour leur demander un service ou les convaincre de vous donnez un objet utile. Mais plus tard, vous aurez affaire à des méchants nazis et il vous faudra trouver les bonnes répliques pour éviter les ennuies, si vous n’y parvenez pas, le jeu se transforme en jeu de baston et vous aurez quatre touches pour filer des coups à votre adversaire ou parer les siens. D’ailleurs, ce style d’épreuve est plutôt mal fait car il y a rarement des indices pour savoir ce qu’il faut dire ou donner pour l’amadouer. Car il faut savoir que les ennemis ont autant de points de vie que vous et même si vous vous sortez indemne d’un combat, le suivant devient tout de suite beaucoup plus difficile. Heureusement, vous avez la possibilité de sauvegarder n’importe où. Ce style de difficulté qui est progressive rallonge bien évidemment la durée de vie qui reste correct.

On retrouve l’ambiance de Lucas Art à qui on doit la série des Monkey Island, avec son humour omniprésent, que ce soit dans les dialogues ou les animations des décors toujours vivants. Pour compléter, le jeu est vendu avec un petit livret contenant des lettres de personnes ayant écrit à Henry Jones (Le père d’Indy) et décrivant chacun le Graal d’une manière différente. Ce carnet vous sera utile lorsque vous devrez trouver le bon Graal parmi une multitude de coupes, en sachant qu’à chaque nouvelle partie, celui-ci change.

Pour conclure, Indiana Jones And The Last Crusade est un grand jeu, plein d’originalités, plein d’humour, avec des décors vivants, les musiques du film, une ambiance incroyable. Seul petit reproche, on peut noter d’effroyables ralentissements sur Amstrad qu’une version PC corrigera. Un jeu très conseillé pour les amateurs de ce style de jeu d’aventure.
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