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Loup a écrit :D'ailleurs, je leur fait un gros bisou pour ceci ^^.

Loup a écrit :Niarf, ces filles, vous profitez d'un moment de faiblesse ...

Bon, allez, gros bisou toi aussi

Le protocole de Kyoto


Bouleversement climatique, réchauffement planétaire, catastrophes naturelles… constituent des événements ayant une certaine tendance à se répéter et faisant la une de l’actualité. L’incriminé ? Les gaz à effet de serre. La situation ne pouvant aller en s’arrangeant, il était important que des solutions soient envisagées, là est né le protocole de Kyoto.

I/ Le protocole de Kyoto.

-Sa naissance

Il faut savoir que depuis la Révolution Industrielle, l’objectif premier de l’homme est de trouver sans cesse de nouvelle technologie, lui permettant de satisfaire ses besoins de plus en plus nombreux. Mais, dans cette course au progrès, il a omis dés le départ un élément d’une grande importance ; le rejet des gaz à effet de serre (GES), responsable, du réchauffement climatique.


En effet, les GES, bien qu’étant nécessaire dans des proportions idéales, pour avoir des conditions de températures dites normales (sinon, elles avoisineraient les -15°C), mais un dépassement des limites entraînera un réchauffement de la planète. Et c’est ce que connaît le monde depuis quelques dizaines d’années, malgré les avertissements des scientifiques, dont leurs prévisions étaient jugés comme fataliste par une majorité de la populations, qui à l’époque, considéraient qu’il y avait mieux à faire.

Ce n’est qu’au Sommet de Rio, en 1002, que le débat fut réellement lancé, avant que le projet prenne réellement forme 5 ans plus tard, donnant existence au Protocole de Kyoto. Mais par la suite, ce projet faillit toucher à sa fin, après l’annonce du refus de la ratification des Etats-Unis. Afin de pouvoir entrer réellement en vigueur, il fallut que le total des émissions de GES des pays ratifiés atteignent le seuil des 55%, seuil qui fut atteint, voir dépassé grâce à l’adhésion de la Russie, permettant l’entrée en vigueur 90 jours plus tard.

-Son contenu.

Le projet est simple…sur le papier : chaque pays ayant ratifié le protocole doit réduire ses émissions de gaz à effet de serre par rapport à une base fixée en 1990. Afin d’être respecté (et surtout concret), le protocole a établir des « quotas d’émissions » pour chaque pays. Dans l’hypothèse où un pays ne dépasse pas son quota, il aura la possibilité de le vendre à d’autres nations.

Mais dans le cas inverse, il existe 2 alternatives, permettant d’échapper à des sanctions financières ; soit le pays rachète tout simplement des quotas à d’autres état, soit, il y a la possibilité pour ce pays d’investir dans des mécanismes de développement propre dans des pays en développement. Grâce à ceci, l’investisseur bénéficiera de nouveaux quotas. Ce système fut mis en place, pour éviter que le marché des carbones ne soit trop spéculatif.

Après avoir vu pourquoi il fut nécessaire d’en arriver au protocole de Kyoto, et quel est son contenu, nous allons nous attarder sur son implantation

II) L’implantation du Protocole.

Parmi les traités multilatéraux, le protocole de Kyoto est sans doute l’un des plus importants, d’un point de vue économico écologique, et comme pour tout projet d’envergure, problème d’envergure.

En effet, nous avions notés que le refus des Etats-Unis, le plus gros pollueurs actuel du monde, lui était fortement préjudiciable. Dernière des raisons économiques et sociales, les Etats-Unis se « cachent » derrière le fait que la Chine, un des principaux pollueurs, et également un pays en développement, n’est pas à respecter les contraintes du Protocole.

Mais, en réalité, prétendre que c’est les Etats-Unis qui refusent de ratifier n’est pas fondé, bien au contraire, c’est plutôt l’administration Bush qu’il faudrait accuser. Car dans un bon nombre d’état, comme la Californie par exemple, ont été établies, et approuvées des lois encore plus draconiennes que Kyoto lui-même ; concernant notamment les constructeurs automobiles, devant maintenant respecter des normes pour les rejets de gaz à effet de serre. Et fait intéressant, ces mêmes constructeurs déclarent vouloir que ces normes soit appliqués à un niveau national, dans un but financier pour eux, mais si cela permet une amélioration de la situation, cela se révèle n’être pas plus mal.

C’est sans doute l’aspect financier qui se situe au centre des débats, les pays industrialisés rétorquant que ce protocole coûte véritablement chère (10 millions de dollars au Canada), même si l’histoire récente a montré, qu’une multitude d’entreprises américaines, furent dans l’obligation de respecter les normes de Kyoto, sans pour autant l’avoir ratifié, ceci est la conséquence direct du marché mondiale, et reconnaissent que à long terme, cela ne représente pas un coût aussi important qu’il était envisagé, et que bien au contraire, la prochaine tendance économique sera la « course » à l’énergie propre, qui deviendra un des facteurs de compétitivité.

Mais quand est il des autres pays ? Pour les pays en développement, cela représente une véritable aubaine économique ! En effet, comme nous l’avons signalé, tous les états ayant ratifié Kyoto disposera de quotas d’émissions, et pourra investir dans des pays en développement pour en obtenir de supplémentaire… quoi de mieux pour un pays que de voir des nations étrangères investirent sur leur territoire ? On peut également prendre un cas un peu plus particulier, à savoir la Russie, déjà, ses émissions étaient inférieures de -20% des objectifs de Kyoto, et pourtant, elle a décidée de ratifier Kyoto … Pourquoi ? Car elle pourra vendre un bon nombre de quota à son pays, constituant un gain financier important, et également, que les autres nations vont se « précipiter » pour investir dans ce pays, dont les installations ne sont pas très moderne.

Cependant, s’il est à noter une critique sur le protocole, cela concerne sa durée… En effet, la date limite fixée se situent en 2012, soit 7 années après son entrée en vigueur… Ceci constitue un délai trop court, sachant que si le protocole est scrupuleusement respecté, les changements seront perceptibles vers 2020. Cela signifie t’il que avec ce protocole, les politiques se sont engagés sur du court terme, histoire de calmer l’opinion publique, ou au contraire, qu’il s’agit d’un tout début, et que l’homme a réellement compris t qu’il devait des efforts, et que le protocole de Kyoto tend à évoluer ? L’avenir le dira.

Perfectman3 a écrit :
Sinon bonne techinque de drague avec MadameMiel!