/!\ Y'a aussi la convention de Kyoto ! :D

Les Simpsons, Star Wars, le Nutella, les films avec des dinosaures et des filles en bikini... Marcus a plein de passions en dehors du jeu.. Et vous ? Quelles sont les vôtres ? Voilà donc un endroit où vous pourrez taper la discuss' tranquillement !
dranas
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Message par dranas »

Nemo a écrit :Perf a raison, faire des trucs comme ça, ça permet d'être hyper calé sur un sujet précis. Et sur le protocole de Kyoto , au moins c'est un sujet intéressant. :)
c'est un des avantages des TPE
Perfectman3
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Message par Perfectman3 »

Le seul point négatif en fait c'est l'oral parce que même si tu connais ton sujet sur le bout des doigts, tu stresses et t'es pas à l'abri d'un ratage en règle (j'en sais quelque chose -_-)...
Phantasos
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Message par Phantasos »

Nemo a écrit :Perf a raison, faire des trucs comme ça, ça permet d'être hyper calé sur un sujet précis. Et sur le protocole de Kyoto , au moins c'est un sujet intéressant. :)
lèche-botte... :P
Perfectman3
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Message par Perfectman3 »

Nan il a raison, j'ai raison! 8)
Loup
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Message par Loup »

Voilà, ça fait un moment que je n'ai pas donné de suite, mais c'était pour prévenir, même si vous vous en foutez complétement, que j'ai réussi le premier oral, et que je dois passer le second après le bac.

Je remercie encore énormément toutes les personnes qui ont bien voulu m'accorder un peu de leur temps pour m'aider dans cette tache, je leur en suis très reconnaissant, et bien entendu, je ferais en sorte de pouvoir rendre l'appareil !

Voilà la version final de mon dossier !

Le protocole de Kyoto


Bouleversement climatique, réchauffement planétaire, catastrophes naturelles, constituent des événements ayant une certaine tendance à se répéter et à faire la une de l’actualité. Les responsables ? Les gaz à effet de serre. La situation ne pouvant aller en s’arrangeant, il était important que des solutions soient envisagées. C’est pourquoi quelques états ont mis au point le protocole de Kyoto.

I/ Le protocole de Kyoto.

-Sa naissance

Il faut savoir que depuis la Révolution Industrielle, l’objectif premier de l’homme est de trouver sans cesse de nouvelles technologies lui permettant de satisfaire des besoins de plus en plus nombreux. Mais dans cette course au progrès, il a omis dès le départ un élément d’une grande importance : le rejet des gaz à effet de serre (GES), responsables, du réchauffement climatique.


En effet, les GES, bien qu’étant nécessaires dans des proportions idéales pour avoir des conditions de températures dites normales (à défaut, elles avoisineraient les -15°C), occasionnent en cas d’utilisation excessive un réchauffement de la planète. Et c’est ce que connaît le monde depuis quelques dizaines d’années, malgré les avertissements des scientifiques, dont les prévisions étaient jugées comme fatalistes par une majorité de la population, qui à l’époque, considérait qu’il n’y avait pas lieu de s’alarmer.

Ce n’est qu’au Sommet de Rio en 1992 que le débat fut réellement lancé, avant que le projet ne commence à prendre forme 5 ans plus tard, donnant ainsi naissance au Protocole de Kyoto. Cependant, ce projet faillit toucher à sa fin après l’annonce du refus de sa ratification par les Etats-Unis. En effet, afin de pouvoir entrer réellement en vigueur, il fallait que le total des émissions de GES de l’ensemble des pays ayant ratifié atteigne le seuil de 55% du total mondial, seuil qui fut atteint voir dépassé grâce à l’adhésion de la Russie, permettant l’entrée en vigueur du protocole 90 jours plus tard.

-Son contenu.

Le projet est simple…sur le papier : chaque pays ayant ratifié le protocole doit réduire ses émissions de gaz à effet de serre par rapport à une base fixée en 1990. Afin d’être respecté (et surtout réalisable), le protocole a établi des « quotas d’émissions » pour chaque pays. Dans l’hypothèse où un pays ne dépasse pas son quota, il aura la possibilité de vendre son surplus à d’autres nations.

Mais dans le cas inverse, il existe 2 alternatives permettant d’échapper à des sanctions financières; soit le pays rachète tout simplement des quotas à d’autres états, soit, il investit dans des mécanismes de développement propre dans des pays émergeants. Grâce à ceci, l’investisseur bénéficiera de nouveaux quotas. Ce système fut mis en place pour éviter que le marché des carbones ne soit trop spéculatif.

Après avoir vu pourquoi il fut nécessaire d’en arriver au protocole de Kyoto, et quel est son contenu, nous allons nous attarder sur son implantation

II) L’implantation du Protocole.

Parmi les traités multilatéraux, le protocole de Kyoto est sans doute l’un des plus importants d’un point de vue économique et écologique, et à tout projet d’envergure, problème d’envergure.

En effet, nous avons noté que le refus des Etats-Unis, le plus gros pollueur actuel du monde, lui était fortement préjudiciable. Entre autres, les Etats-Unis se « cachent » derrière le fait que la Chine, un des principaux pollueurs, et également un pays en développement, n’ait pas à respecter les contraintes du Protocole.

Mais en réalité, prétendre que ce sont les Etats-Unis qui refusent de ratifier n’est pas fondé. Bien au contraire, c’est plutôt l’administration Bush qu’il faudrait accuser. Car dans un bon nombre d’état, comme la Californie par exemple, ont été établies et approuvées des lois encore plus draconiennes que Kyoto lui-même, concernant notamment les constructeurs automobiles, devant maintenant respecter des normes pour les rejets de gaz à effet de serre. Et fait intéressant, ces mêmes constructeurs déclarent vouloir que ces normes soient appliquées à un niveau national, dans un but financier en réalité, mais si par la même occasion cela permet une amélioration de la situation, pourquoi ne pas en profiter.

C’est sans doute cet aspect financier qui se situe au centre des débats, les pays industrialisés rétorquant que ce protocole coûte véritablement cher (10 millions de dollars au Canada), même si l’histoire récente a montré qu’une multitude d’entreprises américaines furent dans l’obligation de respecter les normes de Kyoto sans pour autant que l’administration centrale l’ait ratifié. Ceci est la conséquence directe du marché mondial, et les états reconnaissent qu’au final, cela ne représentera pas un coût aussi important qu’il ne parait au premier abord, et que bien au contraire, la prochaine tendance économique sera la « course » à l’énergie propre, qui deviendra un des facteurs de compétitivité.

Mais quand est il des autres pays ? Pour les pays émergeants, cela représente une véritable aubaine économique ! En effet, comme nous l’avons signalé, tous les états ayant ratifié Kyoto disposeront de quotas d’émissions, et pourront investir dans ces pays pour en obtenir d’autres… quoi de mieux pour un pays que de voir des nations étrangères investir sur leur territoire ? On peut également prendre un cas un peu plus particulier, à savoir la Russie. Ses émissions étaient déjà inférieures de -20% des objectifs de Kyoto, et pourtant, elle a décidé de ratifier Kyoto… Pourquoi? Car elle pourra tout d’abord vendre un bon nombre de quotas à d’autres pays, se constituant ainsi un gain financier important, et elle profitera par ailleurs du fait que les autres nations vont se « précipiter » pour investir dans ce pays, dont les installations ne sont pas très modernes.

Cependant, s’il fallait émettre une seule critique sur le protocole, cela concerne sa durée…En effet, la date limite fixée se situe en 2012, soit 7 années après son entrée en vigueur… Ce délai est manifestement trop court, sachant que si le protocole est scrupuleusement respecté, les changements ne seront perceptibles que vers 2020. Cela signifie t’il qu’avec ce protocole, les politiques se sont engagés sur du court terme, histoire de calmer l’opinion publique, ou au contraire, s’agit il d’un tout début, l’homme a-t-il réellement compris qu’il devait faire des efforts, et le protocole de Kyoto tend-il à évoluer ? L’avenir le dira.


et là, la reflexion personnelle
Réflexion Personnelle



Dans la perspective de l’élaboration d’une revue de presse, mes premières taches étaient de faire des recherches sur différents sujets, afin de pouvoir sélectionner celui qui me semblait le plus intéressant. Or, au même moment, le traité de Kyoto entrait en vigueur, et bons nombres de journaux parlèrent de cet événement, ce qui m’interpella car jusqu’à alors, j’imaginais ce protocole comme un simple traité écologique, semblable au tri des ordures ménagères. Mais j’ai décidé d’effectuer des recherches plus poussées dans ce domaine, pour voir ce que cela voulait représenter réellement.

Et c’est à moment là que je me suis rendu compte que j’étais dans l’erreur, car bien plus que d’être un des plus importants traités multilatéraux effectué jusqu’à alors, bien plus qu’un avancement écologique, j’ai découvert que le protocole de Kyoto est dorénavant le symbole de prise de conscience des hommes à propos de leur environnement, et surtout se sont décidés à agir ! Ensuite, j’ai trouvé un article du Monde (présent dans la Revue de Presse) qui m’a réellement permis de me rendre compte que Kyoto n’a pas seulement une dimension écologique, mais également économique.


En effet, comme il le fut évoqué dans la synthèse, chaque pays dispose d’un quota d’émission, avait dans le cas d’un dépassement de ce quota 3 possibilités ; recevoir une sanction financière (qui peut se révéler très importante), acheter des quotas à d’autres pays (peut se révéler très cher, du fait de la spéculation probablement importante de ce marché), ou investir dans des mécanismes de développement propre ! Cette dernière découverte m’a vraiment étonné, car je ne pensais pas qu’un tel engagement par les pays industrialisés fut possible !

C’est sans doute, en me rendant compte que je ne connais finalement presque rien sur ce protocole, que je me suis décidé à prendre à le prendre comme sujet de ma revue de presse.

I) Réflexion sur le Protocole de Kyoto.

Après avoir trouvé le sujet, j’ai effectué des recherches générales sur ce thème, afin d’avoir le maximum d’information. Cependant, j’ai remarqué que la presse française était relativement peu présente sur ce sujet comparé à la presse étrangère (notamment la Belgique, qui en a beaucoup parlé). Il y a-t-il une différence de mentalité ?

Mais je fus confronter à un premier problème car un très grand nombre d’article concernant Kyoto, parlait du refus de la ratification des Etats-Unis. Certes, bien qu’étant important, sachant que le refus des Etats-Unis a faillit mettre fin au projet, pourquoi continue t’on à dire que ce traité ne marchera pas du fait que la plus grande puissance mondiale, étant par la même occasion le plus grand pollueur, ne l’ont pas ratifié … Doit on tenir comme la réponse des Américains comme vérité absolu. Mais e fait que la communauté internationale a réussi malgré tout à ce que le protocole rentre en vigueur n’est il pas un signe fort que le monde est en train de changer, en effet, certains experts affirment que le Protocole de Kyoto a réussi à changer les rapports géopolitiques du monde, et que les Américains se retrouvent maintenant bien ennuyés que Washington refuse toujours de ratifier (et quand on connaît le mépris du président G.W. Bush sur l’environnement, on est en droit de penser que ce n’est pas prêt de changer) .

Comme je l’ai évoqué le système d’investissement pour mécanismes de développement semble être une des clauses les plus importantes du protocole. Pourquoi ? Car au-delà de l’aspect écologique, j’ai l’impression qu’il y a également une volonté de vouloir réduire les déséquilibres économiques de la planète, ce qui se révèle être du jamais vu jusqu’à alors.

En réalité, le protocole de Kyoto donne plutôt l’impression d’avoir une tendance humanitaire, et il était temps que cette tendance apparaisse, car l’homme a vraiment tardé d’agir, mais devant la répétitivité des catastrophes, résultat direct de l’effet de serre, et sachant que cette situation ne pouvait s’arrangeait de manière naturel, les hommes ont su qu’ils devaient réagir.

Pendant un temps, je croyais que ce protocole n’est remplit que de bon côté, mais ce n’est pas le cas.

II) Le protocole de l’utopie ?

Tout, le principal inconvénient qu’on pourrait attribuer à Kyoto vient de sa durée trop faible, étant donné que la date fixée est de 2012 … sachant que tous les scientifiques s’accordent pour dire que les changements commenceront à être perceptibles vers 2020 ? Pourquoi fixer un délai aussi court? Le protocole de Kyoto serait il pas en réalité qu’un leurre destiné à duper l’opinion publique ? Surtout lorsqu’on se rend compte que les objectifs fixés dans le protocole sont clairement insuffisants pour espérer ralentir le réchauffement planétaire, mais l’Union Européenne (considéré comme le leader de ce traité) affirme que des mesures trop strict n’auraient eu que pour effet de voir trop peu de pays ratifiant le projet … Ceci montrer t’il une fois de plus, que les hommes sont prêts à faire le minimum nécessaire pour l’ environnement, ou que l’application du protocole de Kyoto est beaucoup compliqué que prévu.

Car, au cours de mes recherches, j’ai trouvé un article intéressant paru dans un journal de la Belgique la Libre, qui relatait l’implantation de Kyoto, mais à l’échelle d’une commune, voire d’une région, et cela permettait de représenter clairement les difficultés rencontrés. Si déjà à l’échelle d’une commune, la tâche ne se révèle pas simple, on peut craindre le pire au niveau mondial.

Au cours de cette réflexion, j’ai remarqué qu’un élément important dans les articles concernant le Protocole de Kyoto, qui ne fut jamais évoqué : Il y aura bien entendu un organisme chargé de relever les émissions de gaz … mais cet organisme sera-t-il national ? Si c’est effectivement le cas cela ferait perdre encore plus de la crédibilité au traité, car il y aurait toujours la possibilité de mettre en doute la véracité des chiffres. Ou verrait on apparaître un Organisme « Mondial » chargé de la surveillance des émissions de gaz à effet de serre De mon point de vue, cette dernière possibilité me semble la plus adéquat car elle se révèlerait beaucoup plus objective.

Personnellement, le cas de la Chine me pose un problème ; je suis d’accord sur le principe que les pays en développement ne doivent pas avoir des contraintes que n’ont pas eu à subir les pays développés, car il est évident que ce Protocole représente un coût important, et constituant un frein économique. Mais, la Chine, bien qu’étant encore en développement, se situe déjà dans les 3 plus gros pollueurs de la planète, à titre de comparaison, son taux d’émissions de GES était supérieur à l’Europe des 15, et tout porte à penser qu’elle va bientôt rejoindre la 1er place. Rien n’est encore envisager pour contrebalancer ce constat, ne faudrait il pas dans le cas de la Chine, mettre tout en œuvre pour ce pays ? Ne serait il pas judicieux de se concentrer sur le plus urgent ? Mais je pense qu’il faut laisser le temps au protocole de s’implanter, avant de voir des changements.


III) le Protocole de Kyoto : Marchera ? Marchera pas ?

Comme je l’ai déjà évoqué, je trouve que le protocole de Kyoto est la signification concrète que l’homme a enfin décidé d’agir pour son environnement, et pour la survie des générations futurs, et c’est sans doute cela qui est le plus important.

Cependant, il est bien clair que le protocole de Kyoto est une base, et qui je l’espère évoluera au fil du temps, se perfectionnera (pour devenir un Kyoto 2 ?). Il faudra faire en sorte que tout le monde soit concerné par ce protocole (je pense notamment aux Américains, mais au vu de la situation actuelle, j’ai l’impression que cela va arriver.), afin que les objectifs fixés puissent être réellement atteint. Mais combien de temps sera nécessaire pour que cela se révèle efficace ? Les futurs technologies propres nous permettront elles de gagner du temps ? N’est il pas trop tard … tant de questions restant sans réponses, mais l’avenir nous le dira. Dans tous les cas, il est primordial que tous jouent le jeu…
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