que c'est nul...thegatto a écrit :SOIR D'HIVER
Ah! comme la neige a neigé!
Ma vitre est un jardin de givre.
Ah! comme la neige a neigé!
Qu'est-ce que le spasme de vivre
A la douleur que j'ai, que j'ai.
Tous les étangs gisent gelés,
Mon âme est noire! Où-vis-je? où vais-je?
Tous ses espoirs gisent gelés:
Je suis la nouvelle Norvège
D'où les blonds ciels s'en sont allés.
Pleurez, oiseaux de février,
Au sinistre frisson des choses,
Pleurez oiseaux de février,
Pleurez mes pleurs, pleurez mes roses,
Aux branches du genévrier.
Ah! comme la neige a neigé!
Ma vitre est un jardin de givre.
Ah! comme la neige a neigé!
Qu'est-ce que le spasme de vivre
A tout l'ennui que j'ai, que j'ai...
Le Topic des Pouets
-
- Messages : 876
- Inscription : 29 févr. 2004, 21:47
ça s'appelle un poème spour çaCapitaine Caverne a écrit :que c'est nul...thegatto a écrit :SOIR D'HIVER
Ah! comme la neige a neigé!
Ma vitre est un jardin de givre.
Ah! comme la neige a neigé!
Qu'est-ce que le spasme de vivre
A la douleur que j'ai, que j'ai.
Tous les étangs gisent gelés,
Mon âme est noire! Où-vis-je? où vais-je?
Tous ses espoirs gisent gelés:
Je suis la nouvelle Norvège
D'où les blonds ciels s'en sont allés.
Pleurez, oiseaux de février,
Au sinistre frisson des choses,
Pleurez oiseaux de février,
Pleurez mes pleurs, pleurez mes roses,
Aux branches du genévrier.
Ah! comme la neige a neigé!
Ma vitre est un jardin de givre.
Ah! comme la neige a neigé!
Qu'est-ce que le spasme de vivre
A tout l'ennui que j'ai, que j'ai...
D'accord ^^Marakorn a écrit :ça s'appelle un poème spour çaCapitaine Caverne a écrit :que c'est nul...thegatto a écrit :SOIR D'HIVER
Ah! comme la neige a neigé!
Ma vitre est un jardin de givre.
Ah! comme la neige a neigé!
Qu'est-ce que le spasme de vivre
A la douleur que j'ai, que j'ai.
Tous les étangs gisent gelés,
Mon âme est noire! Où-vis-je? où vais-je?
Tous ses espoirs gisent gelés:
Je suis la nouvelle Norvège
D'où les blonds ciels s'en sont allés.
Pleurez, oiseaux de février,
Au sinistre frisson des choses,
Pleurez oiseaux de février,
Pleurez mes pleurs, pleurez mes roses,
Aux branches du genévrier.
Ah! comme la neige a neigé!
Ma vitre est un jardin de givre.
Ah! comme la neige a neigé!
Qu'est-ce que le spasme de vivre
A tout l'ennui que j'ai, que j'ai...
Pis sinon coupina vi il doit avoir des poètes qui sont biens et pas torturés, saf qu'ils sont moins connus et que c'est pas eux que tu retrouves dans les bouquins de francais
J'ai jamais rien dit contre toi Phanta.Ben c'est pas moi pour une fois sinon je l'aurai fait moi même.
un autre.
Ce fut un grand Vaisseau taillé dans l'or massif :
Ses mâts touchaient l'azur, sur des mers inconnues ;
La Cyprine d'amour, cheveux épars, chairs nues,
S'étalaient à sa proue, au soleil excessif.
Mais il vint une nuit frapper le grand écueil
Dans l'Océan trompeur où chantait la Sirène,
Et le naufrage horrible inclina sa carène
Aux profondeurs du Gouffre, immuable cercueil.
Ce fut un Vaisseau d'Or, dont les flancs diaphanes
Révélaient des trésors que les marins profanes,
Dégoût, Haine et Névrose, entre eux ont disputés.
Que reste-t-il de lui dans la tempête brève ?
Qu'est devenu mon coeur, navire déserté ?
Hélas! Il a sombré dans l'abîme du Rêve!
bye
-
- Messages : 2034
- Inscription : 19 janv. 2003, 19:30
- Localisation : Partout à la fois...
- Contact :
-
- Messages : 2034
- Inscription : 19 janv. 2003, 19:30
- Localisation : Partout à la fois...
- Contact :
Hihi, il y a même la lettre de George Sand à Alfred de Musset! C'est archi connu mais bon, c'est tellement marrant! ^^
Je suis trés émue de vous dire que j'ai
bien compris l'autre soir que vous aviez
toujours une envie folle de me faire
danser. Je garde le souvenir de votre
baiser et je voudrais bien que ce soit
là une preuve que je puisse être aimée
par vous. Je suis prête à vous montrer mon
affection toute désintéressée et sans cal-
postérieur, et si vous voulez me voir aussi
vous dévoiler sans artifice mon âme
toute nue, venez me faire une visite.
Nous causerons en amis, franchement.
Je vous prouverai que je suis la femme
sincère, capable de vous offrir l'affection
la plus profonde comme la plus étroite
en amitié, en un mot la meilleure preuve
que vous puissiez rêver, puisque votre
âme est libre. Pensez que la solitude oú j'ha-
coquiette est bien longue, bien dure et souvent
difficile. Ainsi en y songeant j'ai l'âme
grosse. Accourrez donc vite et venez me la
faire oublier par l'amour où je veux me
mettre.
Je suis trés émue de vous dire que j'ai
bien compris l'autre soir que vous aviez
toujours une envie folle de me faire
danser. Je garde le souvenir de votre
baiser et je voudrais bien que ce soit
là une preuve que je puisse être aimée
par vous. Je suis prête à vous montrer mon
affection toute désintéressée et sans cal-
postérieur, et si vous voulez me voir aussi
vous dévoiler sans artifice mon âme
toute nue, venez me faire une visite.
Nous causerons en amis, franchement.
Je vous prouverai que je suis la femme
sincère, capable de vous offrir l'affection
la plus profonde comme la plus étroite
en amitié, en un mot la meilleure preuve
que vous puissiez rêver, puisque votre
âme est libre. Pensez que la solitude oú j'ha-
coquiette est bien longue, bien dure et souvent
difficile. Ainsi en y songeant j'ai l'âme
grosse. Accourrez donc vite et venez me la
faire oublier par l'amour où je veux me
mettre.
C'est ça le problème avec les gens qui connaissent pas la poésie, c'est qu'ils vont pas assez loin (si je puis m'exprimer ainsi)
C'est pas le seul de comme ça, ils ont pas tous la même mécaniques mais on peut trouver dans les grands poètes des génies du double sens ou du message caché...
(P.S. : Quelle chaudasse cette George quand même )
(pourtant Dieu sait que De Musset était un sacré bête )
C'est pas le seul de comme ça, ils ont pas tous la même mécaniques mais on peut trouver dans les grands poètes des génies du double sens ou du message caché...
(P.S. : Quelle chaudasse cette George quand même )
(pourtant Dieu sait que De Musset était un sacré bête )
-
- Messages : 2034
- Inscription : 19 janv. 2003, 19:30
- Localisation : Partout à la fois...
- Contact :
-
- Messages : 2034
- Inscription : 19 janv. 2003, 19:30
- Localisation : Partout à la fois...
- Contact :
Sous une pluie chaude
Une brise fraiche
Tout seul il maraude
Dans le Cimetiere avec sa bèche.
Tombe après tombe, il creuse,
Cherchant de quoi de se repetre,
Et d'ainsi meiux paraitre
Dans l'espoire de la rendre heureuse.
------------------------------------------------
Elle le voit, elle le suit
Il la regarde,
Et il sourit
Il marche avec le sourir
Sans voir la rambarde
A cause de la quelle il va mourir
Une brise fraiche
Tout seul il maraude
Dans le Cimetiere avec sa bèche.
Tombe après tombe, il creuse,
Cherchant de quoi de se repetre,
Et d'ainsi meiux paraitre
Dans l'espoire de la rendre heureuse.
------------------------------------------------
Elle le voit, elle le suit
Il la regarde,
Et il sourit
Il marche avec le sourir
Sans voir la rambarde
A cause de la quelle il va mourir
-
- Messages : 1525
- Inscription : 29 févr. 2004, 08:59
- Localisation : DTC... K !
- Contact :