Un POING c'est tout !

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THROUD LE BARBARE
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Un POING c'est tout !

Message par THROUD LE BARBARE »

La saga de POING sur Amiga.

Il y a des jeux dont on ne se lasse jamais et la plupart du temps ce sont les plus simples qui vérifient cette régles comme Tetris, Arkanoid ou Galaga, Poing (prononcer "pouaingue") suis éxactement cette optique. Pour en parler il nous nous faut nous replacer dans le contexte des années 90, à cette époque le parc informatique mondial était quasiment séparé en 4 avec l'Atari ST, les apple/Macintosh, les PC qui resemblaient plus à des usine a gaz qu'à une vraie machine et L'amiga qui avait conquis la plupart des foyers des jeunes joueurs. A cette époque, une personne bien intentionnée pouvait encore developper son petit programme et le diffuser par le biais de demos, de coverdisks (disquettes accompagnant les magazines), ou de réseaux d'achat de programmes du domaine publique. Poing fait bien partie de la catégorie "domaine public" dans le sens où il est parfaitement gratuit, complet et que vous avez même le droit de le refiler à vos potes tant que vous ne le modifiez pas. Vous trouverez donc les jeux à la fin de cet article en téléchargement et ce, en toute légalité.



C'est en 1991 que commence notre histoire, en hollande. Paul VAN DER VALK fait alors partie de la scéne Amiga et participe à de nombreuses coding-party où il s'illustre dans quelques groupes de demomakers, il avait dèjà composé les musiques du jeu Hybris en 1988. Il maitrise l'assembleur 68000 à la perfection et développe des routines de scrolling tres optimisée et joue a Arkanoïd à ses heures perdues. Paul décide de coder son propre jeu de Breakout (casse-briques) mais ne souhaite en rien faire un éniéme clone d'Arkanoïd qu'il trouve souvent mal-dosés, les bonus étant à chaque fois trop nombreux et l'équilibre de ces clones s'en trouve réduit à néant. Il trouve aussi stupide de ne pas profiter de la taille allongée d'un écran et conçois donc le premier Breakout horizontal en s'inspirant du jeu PONG qui fut un des pionniers de l'histoire du jeux video. Il ne s'arréte pas là car il souhaite également metre à profit sa grande expérience du language machine Amiga et décide que le jeu sera entiérement écrit en assembleur 68000, du titre à la musique. Aprés quelques mois, POING est né et deviendra comme Deluxe galaga (voir l'article sur WARBLADE) un des programme gratuit rencontrant le plus de succés sur Amiga, même aujourd'hui il côtoie toujours superfrog, shadow of the beast et autre Rick dangerous...


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Au commencement était le Breakout.
Le génie de Paul van der valk le pousse à changer toutes les régles existantes en matiére de jeux de casse-briques. Cette fois il n'est plus question de nettoyer le niveau de toute les briques qui s'y trouvent mais de toucher le mur du fond et de se faufiler au niveau suivant. Ce fameux mur posséde un champs de force qui le protége 10 fois (le mur a 10 points de vie, donc) aprés quoi il disparait laissant le passage libre pour le niveau suivant. Mais alors à quoi peuvent bien servir ces briques ??? Et bien elles sont là pour vous empecher de frapper le mur du fond et aussi pour vous faire gagner des points et des bonus, car le but du jeu est de faire le plus gros score possible et d'inscrire son nom dans le "hall of fame". Vous devez vous dire que c'est un peu léger comme interêt mais je vous promet que si vous êtes tout en haut des hiscores vous allez vous prendre à vous moquer de vos camarades moins bons que vous et trouver ça jouissif. Voici à quoi resemble l'écran de jeu:

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Au regard de ce screenshot, on comprend pas mal de choses. En à gauche, le stage est indiqué. Un stage représente 8 tableaux ou "levels", ainsi lorsque j'aurais cassé 8 fois le mur du fond (si je n'ai pas perdu avant) je passerais au stage 2. Le level, indiqué à la droite du stage indique le niveau de jeu de 1 à 8, si je casse le mur du fond je passerais au level 3. En bas à gauche on peut voir 3 points blancs qui repésentent le nombre de billes restantes, à zéro c'est le game over, sachez qu'une vie est gagnée tous les 20 000 points et à chaque fois que vous changez de stage. Le score en cours est affiché en bas à gauche en vert à coté de l'inscription 1UP, il est suivi juste à droite du meilleur score établi dans ce niveau de difficulté. Encore à droite, en vert à coté de l'inscription 2UP est indiqué le score du joueur 2 s'il est actif, ici, en l'occurence, je joue seul donc il est sur OFF. Ca, c'est ce qui était facile à voir, passons à la colonne de droite.

En haut à droite sont inscrits des nombres colorés (25 et 50 sur l'image), c'est nombre sont les points que vous ajouterez à votre bonus lorsque vous detruirez un groupe de briques d'une couleur. Dans ce niveau, les différents groupes de briques grises sont, en fait, les lignes grises donc si vous cassez toute une ligne de briques grises, elle réapparaitront automatiquement et les points seront ajoutés au bonus (25 pour les grises). Un peu plus bas se trouve le montant du bonus, ce bonus est ajouté à votre score à chaque fin de balle. Il peut également être multiplié par 2, 3 ou plus si vous avez réussi à prendre un bonus multiplicateur durant la balle que vous venez de perdre, le multiplicateur sera donc affiché juste à coté du mot "bonus". En dessous du bonus, il y a le mot 'force" et 10 petits carrés, chaque carré représente un point de vie du mur du fond, lorsque le dernier "point de force" disparait, le mur est ouvert et vous pouvez alors envoyer la balle dans le niveau suivant.



Perd pas la boule.
Là où le jeu devient vraiment drôle c'est quand vous etes au minimum au niveau 2 et que vous perdez la balle. Point de game over dans ce cas, la balle continue sa descente de niveaux en niveaux à une vitesse vertigineuse jusqu'au moment où vous la toucherez avec votre raquette ou que vous la ratez au niveau 1. On peut donc dire qu'une balle n'est perdue QUE si vous ne l'attrapez pas au niveau 1. Lorsque la balle est en train de redescendre à toute vitesse, l'écran est tout rouge et une musique stressante vous accompagne. Vous en profiterez pour remarquer que le jeu vous fait ses commentaires pendant la partie en haut de l'écran, il n'hésite pas non plus a se moquer de vous lorsque vous perdez. Cela resemble à ça (mais sur une image on ne voit pas la vitesse):

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Et en musique s'il vous plaît.
La musique de ce jeu est véritablement particuliére car comme je vous l'ai dit plus tôt :"le jeu a entiérement été programmé en assembleur", les musiques également. La musique du jeu est donc complétement minimaliste dans le sens ou les instruments sont des éspéces de bips, de bops, de shhhh et de paf générés par le synthetiseur de l'Amiga ce qui ne rend pas homage aux capacités de l'Amiga. A la lecture de ceci vous allez penser que c'est attroce, detrompez vous. Bien que minimalistes elles sont plutot rigolotes, n'oubliez pas que Mr Van Der Valk à composé beaucoup de musiques du jeu Hybris dont celle de l'écran titre qui reste dans les memoires de beaucoup d'Amigaïstes. Vous aurez néanmoins la possibilité de couper les musiques en appuyant sur la touche M de votre clavier, ce qui s'avérera dommage à partir de Poing 2.





Les modes.
Le jeu comprend 5 niveaux de difficulté différents et chacun de ces niveaux posséde son propre "hall of fame" de façon à ce que les joueurs qui jouent en niveau difficile ne se fasse pas exploser par des joueurs qui sont eux en niveau facile, chacun joue donc à son propre niveau. Les scores sont sauvegardés sur la disquette du jeu lorsque vous le quitterez en appuyant sur la touche "escape" du clavier à l'écran titre, veillez donc bien à retirer la protection de la disquette avec laquelle vous jouez et assurez vous également que vous avez une copie de cette disquette car on ne sait jamais ce qui pourrait arriver.

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ci-dessus Poing 3

Les niveaux de POING sont tres diverses et je pense en avoir compté une bonne trentaine de différents (pour le premier jeu), néanmoins, sachez qu'ils arrivent dans un ordre complétement aléatoire. Il est ainsi possible de tomber sur un niveau dur dés le debut du jeu, lorsque vous relancerez une nouvelle partie, le niveau 1 ne sera pas forcément le même que la partie précédente. Il vous faudra un moment avant d'avoir joué à tous.

Une autre particularité du jeu est qu'une fois lancé, si vous ne faites rien, l'ordinateur jouera tout seul et inscrira ses propre scrores sous le pseudonyme AMIGA pour de vrai. Il est possible que votre Amiga inscrive un score dix fois supérieur aux votres s'il joue bien. Un conseil, ne le laissez pas jouer tout seul.



Des bonus bien fichus.
On se rapelle tous le laser et la colle dans Arkanoïd, Paul ne souhaitait pas ré-utiliser ceux-là, il en voulait de nouveaux, j'amais inclus dans un casse brique. Ainsi on peut trouver un bonus "Multiball" qui fait apparaitre une seconde balle (c'est cumulable, vous pourrez en avoir autant que vous voudrez, encore faut-il les rattraper) et un bonus "Slow" qui ralentira la balle momentanément pour les plus classiques.

Le bonus "Promote" vous fera passer de l'autre coté du mur mais ne le cassera pas ce qui implique que vous risquez de galérer si vous perdez la balle aprés ça car il faudra le casser vraiment la prochaine fois. Le bonus "trace" vous garanti que vous ne perdez pas la balle pendant 15 secondes, l'ordinateur jouant à votre place de façon parfaitement infaillible. Lorsque l'écran clignote, le jeu vous préviens que le contrôle va vous etre rendu. Il existe des bonus qui multiplient le score de "bonus" et d'autre qui enlévent un point de force au mur, plutôt pratiques.

Le jeu étant horizontal, notre dévoué Paul a imaginé le bonus diabolique qu'est la gravité. Imaginez que votre bille rebondisse comme une balle magique conformément aux lois de la pesanteur, ce, jusqu'a ce que vous changiez de niveau c'est le bonus "gravity", mais peut-on encore parler de "bonus" ?



Les autre versions de POING.
Paul Van der valk ne s'est pas arreté en si bon chemin et nous a fait une version chaque année (quasiment), ainsi, la derniere version est POING 6 et le chemin parcouru entre le 1 et le 6 est des plus conséquent. Dés Poing 2 arrive la notion d'étoiles et d'équalizeur. Lorsque le bonus étoile est attrapé, un equalizeur graphique délirant apparait en bas de l'ecran et réagis à la musique. En plus de l'équalizeur vous gagnez des étoiles qui vont augmenter encore votre bonus à hauteur de 10 pourcents par étoiles. Si j'ai 1000 points de bonus et 1 étoile, je gagne donc 1100 points en fin de balle, avec deux étoiles, 1200 points etc...

Voici la liste des bonus de la version la plus évoluée:
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Au fur et à mesure des versions, des briques différentes ont été ajoutées, notement quelques unes qu'il faudra frapper plusieur fois, d'autre qui modifient le rebond de la balle etc... Dans les version 1, 2 et 3 ces briques ne sont pas integrées .Voici un screenshots des briques de la version la plus évoluée (Poing 6):

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La plupart des autres version de POING vous donne la possibilité, dés le lancement, de choisir si vous preferrez jouer avec les nouveaux niveaux de la version présente dans le lecteur ou uniquement les anciens niveaux. Ce menu vous propose même de jouer avec tous les niveaux, anciens ET nouveaux. Un éditeur est également disponible à partir de la version 5 ce qui vous permettra de construire vos propre niveaux. Un secret existe néanmoins dans POING 1 en utilisant la combinaison de touche SHIFT GAUCHE + [ , un éditeur de niveau apparait alors, pas mal comme secret.


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LES LIENS DES FICHIERS ADF SE TROUVENT DANS L'ARTICLE INTEGRAL SUR MON BLOG : http://throud.over-blog.com

Une version PC est en train de voir le jour mais elle est faite par des amateurs qui n'ont pas su comprendre le gameplay de l'original. Certes l'interface est jolie mais le jeu est truffé de bugs, les niveaux de difficultés sont tres mal gérés, le programme est très lourd et ne fonctionne pas avec toute les versions de windows. La version de POINGPC est, de plus, payante et fait partie des programmes Shareware, pour la version complête il faudra debourser une quinzaine de dollars.


Il ne vous reste plus qu'à jouer, attention néanmoins de ne pas passer la nuit dessus. Si vous avez aimé POING et que vous souhaitez complimenter son auteur, j'ai aussi trouvé l'e-mail de Paul Van der Valk, poing@luna.nl .


Les informations relatives à l'émulation et l'installation sont sur mon blog, dans la version finale de l'article.



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Dernière modification par THROUD LE BARBARE le 15 févr. 2005, 08:14, modifié 2 fois.
Touc !
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Message par Touc ! »

Superbe post, merci.
J'ai téléchargé l'émulateur et Poing, ça marche bien :)
Le truc qu'il me faudrait, c'est un paddle (un bouton rotatif) parce que j'ai jamais aimé jouer au casse briques à la souris.
THROUD LE BARBARE
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Message par THROUD LE BARBARE »

Touc ! a écrit :Superbe post, merci.
J'ai téléchargé l'émulateur et Poing, ça marche bien :)
Le truc qu'il me faudrait, c'est un paddle (un bouton rotatif) parce que j'ai jamais aimé jouer au casse briques à la souris.
J'ai refais les liens des images ils ne devraient plus bouger (il pointent sur mon blog donc advitam eternam).

Poing ne peut se jouer QU'A la souris... tu peux tenter avec un pad mais tu devras dèjà te prendre la tête pour faire comprendre à l'émulateur que tu souhaite jouer avec un appareil pas prévu dans le programme... bref, fait comme tu préfére après tout mais tout le monde à toujours joué a Poing avec une souris, la raison est simple.

Avec une souris on ne se contente pas d'aller en haut ou en bas, on peut aller un coup sec dans une direction ou y aller tout doucement... Ce mouvement ne peut etre reproduit avec autre chose qu'une souris (meme un stick analogique n'ira pas aussi vite que ta main c'est comme pour les FPS), mais je ne doit pas t'apprendre grand chose. Je pense que toi, tu parle d'une molette comme celle qui était présente sur la borne d'arcade d'Arkanoid (appellé "l'infâme bouffe fric")... et là tu as parfaitement raison, c'est sans doute le meilleur accessoire pour jeu de breakout qui existe.
Je sais, c'est pas évident de l'attraper cette foutue balle mais au final tout le monde y parviens, le mieux c'est que tu t'y fasse aussi. Rassurez-vous tout le monde est archi-nul pendant les 10 premières parties c'est après que ca devient interressant.

J'en reviens pas que quelqun aie eu la patience d'installer un émulateur amiga, de prendre les ADF et de tester... comme quoi, je suis médisant des fois...


Pour info, sur Poing 3 j'ai fait 47 000, à battre...
(franchement une fois rodé je fais 3 à 4 fois les 8 niveaux minimummais là je re-débute)
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