Klonoa : Empire of Dreams (GBA)

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Mowgli
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Klonoa : Empire of Dreams (GBA)

Message par Mowgli »

Comme d'hab, la version complète du test est dispo sur misterpixel.org

Ce nom doit vous évoquer quelque chose, Klonoa … Le joueur attentionné que vous ne manquez pas d'être a certainement posé un jour ses yeux sur ce personnage atypique, charismatique et attachant, créé par les programmeurs de chez Namco quand ils en ont eu marre un jour de faire des jeux de baston ou de tuture. Si l'on excepte la contestable parenthèse beach-volley, Klonoa est principalement un jeu de plates-formes. Après Door to Phantomile, magnifique, mais trop court et trop facile sur PSOne, il est revenu, dans Lunatea's Veil, magnifique, mais trop court et trop facile sur PS2. C'est sur GBA qu'est sorti cet Empire of Dreams qui, histoire de scotcher tous les fans dans un déferlement d'audace vidéoludique, est magnifique, mais trop court et trop facile.

A première vue, KEoD est un jeu de plates-formes d'un classicisme exacerbé. Cependant, quand on y joue, plus que vos réflexes ou votre habileté, ce sont vos neurones qui sont (un peu) sollicités. Comme d'habitude, votre personnage peut saisir ses ennemis et les utiliser pour effectuer un double saut, déclencher un mécanisme ou faire contre-poids. C'est précisément la diversité de ces mécanismes qui rend cet épisode plus complet que ses prédécesseurs. On trouve pêle-mêle des obstacles qui changent de taille, des interrupteurs à activer simultanément, des explosions dont il faut maîtriser le souffle… vos adversaires, pas bien méchant du reste, sont eux aussi très variés : certains explosent et ne peuvent servir qu'une fois, d'autres sont corvéables à merci, certains explosent à retardement, tout ceci rend Klonoa encore une fois très riche et très prometteur.

Votre personnage à la casquette de racaille et aux longues oreilles, flanqué de son inséparable compagnon Huepow se trouve à nouveau au milieu d'une histoire en relation avec les rêves. Des évènements incompréhensibles se produisent sur leur chemin, et de nombreux indices laissent présager le pire pour l'empire des rêves. Pour sauver cet univers, le duo passera trois types de "visions". Toutes se déroulent à l'ancienne, en vue de côté. Les plus nombreuses sont des dédales de plus en plus complexes (mais jamais trop), dans lesquels il faut récupérer trois étoiles avant de pouvoir franchir la sortie. Vous disputerez également des courses de surf qu'il faudra terminer entier, et des niveaux à marche forcée, avec scrolling menaçant. Chacune de ces "visions" propose une quête annexe : en effet, vous pourrez collecter des cristaux, trente dans les dédales, cent dans les autres niveaux. KEoD est composé de cinq mondes de sept niveaux et un boss, soit trente-cinq niveaux au total, jamais bien sorciers, jamais insurmontables, comme tout bon Klonoa qui se respecte.

En revanche, en tout bon Klonoa toujours, les graphismes, l'animation, les musiques et la maniabilité vous donneront une idée précise, si jamais elle existe, de la perfection. Les décors restent parmi les plus beaux vus à ce jour sur GBA, notamment par des fonds absolument renversants et des scrollings différentiels d'une grande fluidité, qui vous donnent à eux seuls l'envie de boucler l'aventure de fond en comble. Le boss ultime, entièrement en 3D tourne à la prouesse technique sur cette machine. On ne peut alors que regretter que le challenge soit aussi peu relevé. Klonoa : Empire of Dreams, ludiquement parlant, c'est un peu la promenade du dimanche avec Pépé à l'ombre des cerisiers japonais, c'est long, c'est joli, agréable, les oiseaux chantent, les bourgeons bourgeonnent mais ce n'est pas à proprement parler palpitant. Klonoa est, comme ses aînés, un jeu à classer dans la catégorie des œuvres contemplatives, dans laquelle il fait office, esthétiquement parlant, de véritable chef-d'œuvre.
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