Burnout 2 : Conduite Nevrosée (Ceci n'est pas un test...)^^;
Burnout 2 : Conduite Nevrosée (Ceci n'est pas un test...)^^;
... mais plutôt un bref article traitant de la force de ce jeu de course original.
Comme à l'accoutumée, les critiques sont les bienvenues.
Conduite névrosée
« Ce jour là, je n’ai pas voulu prendre le volant. Peut-être parce que j’éprouvais l’envie de comparer les différentes sensations que peut ressentir le passager à celles du conducteur qui, volant en main, est maître de ses manœuvres. Mais j’ai appris à mes dépens qu’il ne maîtrisait pas à tous les coups son véhicule. Il s’était pourtant fixé un but précis, ambitieux certes, mais il était bel et bien déterminé à finir cette course en première position et ce, peu importe sa conduite. »
Burnout 2 est un appel au danger. Il invite le joueur à négliger la loi et à faire abstraction du code de la route. La conduite à contresens est l’amie qui propulse vers la victoire et les dérapages effrénés sont la seule justification à utiliser les freins de façon à mieux épouser les courbes capricieuses d’une route aux virages coquins.
Tel le doux plaisir d’un parfum humé au passage d’une personne inconnue effleurée, Burnout 2 encourage les caresses avec une voiture frôlée, signe de la justesse du doigté.
On n’a jamais fait preuve d’autant de folie et d’imprudence dans un jeu de course, à croire que le goût du risque est aussi délectable que son mets préféré. Le défi avec soi-même est omniprésent, coupable de notre entêtement à vouloir continuellement aller au delà de nos limites.
Cette envie incessante de tenter le tout pour le tout avec cette unique conviction en tête : « ça passera ». Franchir l’interdit, le savourer, le contrôler et le renouveler lorsqu‘il a été interrompu par un manque de concentration ou de réflexe. L’accident met fin à cette prise de risque démesurée, freinant la constante montée d’adrénaline procurée par cette limite qui a fini par être atteinte subitement et violemment.
Ceci ne dure que quelques secondes.
Le véhicule est ensuite relancé à pleine vitesse. Et voilà déjà les phares d’un poids lourds braqués en votre direction. Vous êtes à contresens et déterminez à vaincre les dangers de la route. Cette route, ennemie et complice intime à la fois pour laquelle vous brûlez d’envie d’attester, qu’en dépit des pièges qu’elle dresse sur votre chemin, votre conduite imprudente l’emportera.
Le « Burnout » acquis en est l’incontestable et extraordinaire preuve. C'est la récompense de la lutte acharnée face au danger. A l’image du toxicomane qui savoure sa ligne de coke dangereusement obtenue, l’utilisation du « Burnout » est audacieuse et multiplicative de sensations. Dans une accélération inouïe, le véhicule ne fait alors qu’une bouchée de la route.
La conduite devient incontrôlable, les décisions succinctes, les yeux sont défaillants et les battements de paupières prohibés. Le joueur perd les pédales, transgresse et serre les fesses, car il sait que la route est l’autorité et qu’elle mettra un terme à son ardeur.
Burnout 2 détient le pouvoir de plonger le joueur dans un état second. Il n’est pas seulement un jeu qui se joue. Il se regarde avec frayeur et suspense, assit à côté du « conducteur » pris de démence le temps d’une course inhumaine basée sur l’inconscience.
« Spectatrice de sa folie, j’assistais excitée à son côtoiement du risque dont il avait l’air de jouir. Jamais il n’arrivait à satiété. Mon coeur battait aussi rapidement que le sien, qui battait au rythme de sa course instinctive. Toute cette dense circulation ne l’effrayait pas. Et comme le toxicomane à la recherche de sa dose d’adrénaline, il voulait la sienne. Il voulait toujours plus. »
Comme à l'accoutumée, les critiques sont les bienvenues.
Conduite névrosée
« Ce jour là, je n’ai pas voulu prendre le volant. Peut-être parce que j’éprouvais l’envie de comparer les différentes sensations que peut ressentir le passager à celles du conducteur qui, volant en main, est maître de ses manœuvres. Mais j’ai appris à mes dépens qu’il ne maîtrisait pas à tous les coups son véhicule. Il s’était pourtant fixé un but précis, ambitieux certes, mais il était bel et bien déterminé à finir cette course en première position et ce, peu importe sa conduite. »
Burnout 2 est un appel au danger. Il invite le joueur à négliger la loi et à faire abstraction du code de la route. La conduite à contresens est l’amie qui propulse vers la victoire et les dérapages effrénés sont la seule justification à utiliser les freins de façon à mieux épouser les courbes capricieuses d’une route aux virages coquins.
Tel le doux plaisir d’un parfum humé au passage d’une personne inconnue effleurée, Burnout 2 encourage les caresses avec une voiture frôlée, signe de la justesse du doigté.
On n’a jamais fait preuve d’autant de folie et d’imprudence dans un jeu de course, à croire que le goût du risque est aussi délectable que son mets préféré. Le défi avec soi-même est omniprésent, coupable de notre entêtement à vouloir continuellement aller au delà de nos limites.
Cette envie incessante de tenter le tout pour le tout avec cette unique conviction en tête : « ça passera ». Franchir l’interdit, le savourer, le contrôler et le renouveler lorsqu‘il a été interrompu par un manque de concentration ou de réflexe. L’accident met fin à cette prise de risque démesurée, freinant la constante montée d’adrénaline procurée par cette limite qui a fini par être atteinte subitement et violemment.
Ceci ne dure que quelques secondes.
Le véhicule est ensuite relancé à pleine vitesse. Et voilà déjà les phares d’un poids lourds braqués en votre direction. Vous êtes à contresens et déterminez à vaincre les dangers de la route. Cette route, ennemie et complice intime à la fois pour laquelle vous brûlez d’envie d’attester, qu’en dépit des pièges qu’elle dresse sur votre chemin, votre conduite imprudente l’emportera.
Le « Burnout » acquis en est l’incontestable et extraordinaire preuve. C'est la récompense de la lutte acharnée face au danger. A l’image du toxicomane qui savoure sa ligne de coke dangereusement obtenue, l’utilisation du « Burnout » est audacieuse et multiplicative de sensations. Dans une accélération inouïe, le véhicule ne fait alors qu’une bouchée de la route.
La conduite devient incontrôlable, les décisions succinctes, les yeux sont défaillants et les battements de paupières prohibés. Le joueur perd les pédales, transgresse et serre les fesses, car il sait que la route est l’autorité et qu’elle mettra un terme à son ardeur.
Burnout 2 détient le pouvoir de plonger le joueur dans un état second. Il n’est pas seulement un jeu qui se joue. Il se regarde avec frayeur et suspense, assit à côté du « conducteur » pris de démence le temps d’une course inhumaine basée sur l’inconscience.
« Spectatrice de sa folie, j’assistais excitée à son côtoiement du risque dont il avait l’air de jouir. Jamais il n’arrivait à satiété. Mon coeur battait aussi rapidement que le sien, qui battait au rythme de sa course instinctive. Toute cette dense circulation ne l’effrayait pas. Et comme le toxicomane à la recherche de sa dose d’adrénaline, il voulait la sienne. Il voulait toujours plus. »
Dernière modification par Kokitta le 20 mars 2004, 13:19, modifié 3 fois.
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Adeline je suis époustouflé par une si belle maîtrise de notre langue! C'est très bien écrit et après méditation sur ton texte je me dis que je n'ai jamais été capable de déceler comme tu l'as fait la moindre particule de philosophie dans Burnout 2... Juste une certaine phobie autoroutière!
Par contre il est vrai que pour le boost j'ai éprouvé les sensations telles que tu les a décrites, les fesses serrées en moins!
Chapeau bas, miss!
Par contre il est vrai que pour le boost j'ai éprouvé les sensations telles que tu les a décrites, les fesses serrées en moins!
Chapeau bas, miss!
Ah bien si tu as perçu mon petit article comme une philo à la famille de France, je ne sais trop quoi dire. Moi je joue (ou regarde la personne jouant) à Burnout pour ressentir ce que j'ai écrit et non pour me le déconseiller ou me l'interdire comme pourrait le faire Famille de France.Mowgli a écrit :C'est de la philo à la Familles de France, un peu quand même ...
c'est pourquoi je parle du *contresens* qui est l'amie qui propulse vers la victoire..., de caresses etc... Enfin bref, tu as le droit de ne pas aimer et comme je l'ai dit plus haut toute critique est bonne à lire.
Par contre, je suis persuadée de véhiculer les principales idées sans pour autant devoir tartiner. En fait, je voulais que ce soit bref, intense et concis à la fois. Qu'on puisse imaginer et développer certains points par soi-même, un appel à la réflexion en quelque sorte...Sinon, un peu plus de consistance au niveau des paragraphes, ça ne serait pas de trop.
Enfin, je vais sûrement revenir sur le dernier paragraphe, parce qu'en relisant, il me semble un soupçon péjoratif, en effet.
Merci pour les critiques !
Merci Perf, ça fait bien plaisir !
Et puis écrire entre 23 h et 2 heures du mat, je vais éviter à l'avenir...
Dernière modification par Kokitta le 20 mars 2004, 20:16, modifié 1 fois.
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Tu parles aussi de lignes de coke, de toxico, tu fais l'éloge de l'imprudence ... En fait c'est un texte que je ressens comme assez provoc', plus que poétique.Kokitta a écrit : Ah bien si tu as perçu mon petit article comme une philo à la famille de France, je ne sais trop quoi dire. Moi je joue (ou regarde la personne jouant) à Burnout pour ressentir ce que j'ai écrit et non pour me le déconseiller ou me l'interdire comme pourrait le faire Famille de France.
c'est pourquoi je parle du *contresens* qui est l'amie qui propulse vers la victoire..., de caresses etc... Enfin bref, tu as le droit de ne pas aimer et comme je l'ai dit plus haut toutes critiques est bonne à lire.
Je ne parle pas d'en rajouter des tartines, je trouve juste que ta méthode "une phrase / un paragraphe" (je schématise) n'est pas très agréable à l'oeil. Il faudrait que tu rassembles ton texte en deux ou trois paragraphes. Ou alors, si tu veux faire paraître dans ta mise en page l'idée de vitesse, de succession, de flash, il faut être encore plus rigoureuse et respecter des normes précises pour que ça porte à plein. Par exemple, éviter de revenir deux fois sur le même mot, il faudrait que chacun d'entre eux passe et ne revienne pas, tu vois ce genre de choses.Par contre, je suis persuadée de véhiculer les principales idées sans pour autant devoir tartiner. En fait, je voulais que ce soit bref, intense et concis à la fois. Qu'on puisse imaginer et développer certains points par soi-même, un appel à la réflexion en quelque sorte...
Péjoratif non ... tout dépend si tu veux définitivement lui donner un caractère provocateur. En revanche il y a une répétition de "battait" qui est gênante au niveau de la forme.Enfin, je vais sûrement revenir sur le dernier paragraphe, parce qu'en relisant, il me semble un soupçon péjoratif, en effet.
Mais je t'en prieMerci pour les critiques !
Je lui ai pas demandé, mais à mon avis, il t'en prie aussi ... :pMerci Perf, ça fait bien plaisir !
Provocateur c'est ce qu'est Burnout 2 justement ! Alors je trouve ça plutôt flatteur de trouver le texte un brin poétique et provocateur, preuve qu'en parlant d'un jeu de course arcade, les deux ne sont pas dissociables. Après dire que mon texte incite à la conso de drogue dure...Tu parles aussi de lignes de coke, de toxico, tu fais l'éloge de l'imprudence ... En fait c'est un texte que je ressens comme assez provoc', plus que poétique.
On parle donc de forme. Mais dans un soucis d'aisance de lecture sur le ouaib, j'ai préféré faire ainsi. Aérer le texte.
Je ne parle pas d'en rajouter des tartines, je trouve juste que ta méthode "une phrase / un paragraphe" (je schématise) n'est pas très agréable à l'oeil. Il faudrait que tu rassembles ton texte en deux ou trois paragraphes.
C'est juste une forme d'insistance que je tiens à garder afin d'exprimer et appuyer les sensations ressenties des deux côtés que l'on soit joueur ou simple spectateur.En revanche il y a une répétition de "battait" qui est gênante au niveau de la forme.
Ensuite le texte peut être interprété de plusieurs manières. Certains y voient une connotation sexuelle ( ), d'autres de la provoc ou encore de la poésie et ma foi, c'est tant mieux !
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Je sais que les 2 événements ne sont qu'en très peu de points similaires, mais en vous lisant j'ai l'impression d'assister à ce qui pourrait être l'atténuation de la bataille d'Hernani, avec cela va de soit bien plus de respect envers les autres et un dialogue civilisé!Mowgli a écrit :En effet, je t'en prie Koki!
En tout cas c'est bien plaisant de lire vos interventions, je me sens tout petit à côté!
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Yo Benou !BigBen64 a écrit :Je trouve juste que tu en fais parfois un peu trop (quelques phrases un peu trop complexe), mais ça, c'est la marque d'une certaine recherche au niveau du style.
En écrivant l'article, je n'ai jamais cherché à trouver un style propre bien à moi en construisant des phrases élaborées pour faire *genre je sais écrire*, et puis c'est quelque chose que je suis incapable de faire, il me manque des connaissances en syntaxe et en rédaction tout simplement.
Par contre, il est vrai que certaines métaphores m'ont données du fils à retordre tellement je n'arrivais pas à rédiger l'idée que je voulais exprimer à l'écrit !
Voilou^^, merci bieng M'sieur **SHLING**.
<---- BigBen tout sourire (voyant la vie en bleu)
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