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Harry Potter : Coupe du Monde de Quidditch (Game Cube)
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Mowgli
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Je m'attendais à ce genre de réaction... mais bon, si ça gène vraiment une majorité de personnes, j'arrête. Si ça ne gène que Rui, tant pis pour lui 
Ce n'est pas de la pub, c'est pour parler d'un site dont tous les membres, sans exception fréquentent ce forum, à moins que tu ne me considères comme le premier floodeur parasite venu...
Ceci dit, voici le texte :
A moins d'avoir passé ses cinq dernières années sur Véga à combattre des Golgoths, vous savez qui est Harry Potter. En l'espace de cinq livres, cet apprenti sorcier brun aux lunettes cassées et à la cicatrice flashoyante a redonné envie de lire à des dizaines de millions de personnes de par le monde, grâce à un univers extrêmement riche et des personnages au charisme époustouflant. Comme toute saga culte, et Dieu sait si c'en est une, Harry Potter se voit affublé d'un embryon d'univers étendu avec ce nouveau jeu à licence signé Electronic Arts. Les programmeurs ont en l'occurrence décidé d'exploiter une des formidables trouvailles de l'auteure J. K. Rowling : le quidditch est un sport, qui se joue par équipe de sept sorciers juchés sur des balais. Les règles en sont quelque peu confuses, et c'était un véritable défi que d'en tirer toute la force pour nous servir un contenu à la fois amusant, spectaculaire et d'une bonne jouabilité.
Une équipe de quidditch est composée de trois poursuiveurs, de deux batteurs, d'un gardien et d'un attrapeur. Les poursuiveurs sont chargés de manipuler et de se passer une balle difforme appelée souaffle, et de la lancer dans un des trois grands cercles d'or situés au bout du terrain adverse, là où précisément le gardien vous empêchera de marquer. Les batteurs ont pour rôle de gêner les poursuiveurs de l'équipe adverse en leur envoyant un des deux cognards qui gravitent au-dessus du terrain. Enfin, l'attrapeur, qui est le poste d'Harry dans son équipe doit repérer et d'attrapper le vif d'or, une sorte de cochonnet volant, très petit et très rapide. Chaque but marqué par un poursuiveur rapporte dix points. Le vif d'or, quand il est attrapé, rapporte cent cinquante points et provoque la fin de la rencontre. J'espère qu'après ce bref exposé, même les plus réfractaires au monde de Poudlard auront compris qu'il y avait là de quoi en faire un sacré bon jeu vidéo bien jouissif.
Les commandes de CMQ sont relativement simples. Vous dirigez la plupart du temps un des trois poursuiveurs. Vous effectuez soit des passes simples avec A, soit des passes combos, avec L. Arrivé à proximité des cercles, il vous est possible de tenter de marquer de différentes façons en combinant B avec L ou R. En défense, le tacle s'effectue avec A, mais vos actions remarquables, comme une longue passe ou un combo, vous donnent le droit d'utiliser une défense spéciale, telles la charge (B), menée par un des vos poursuiveurs, ou l'attaque de cognards (Y). Vous dirigez alors non pas le batteur, mais l'engin lui-même en essayant de percuter le porteur du souaffle, lui-même protégé par ses propres batteurs. Vous pourrez également, si vous jouez bien, mener des offensives dévastatrices, à la stratégie capillotractée, mais qui auront au moins le mérite d'être spectaculaires et de se conclure immanquablement sur un but, voire deux.
Chaque équipe dispose d'une barre de performance. Si vous marquez un but après un combo de passes, elle augmente significativement. Si vous êtes victime d'une attaque spéciale, elle diminue. Lorsque que les barres des deux équipes se rejoignent, le vif d'or apparaît. Vous commanderez alors l'attrapeur, qui disposera d'une jauge de vitesse dont la longueur dépendra de la qualité du jeu produit précédemment. L'important dans cette ultime séquence est de rester dans le sillage du vif d'or, afin de recharger votre barre de vitesse. Si vous l'attrapez, et si vous êtes moins de cent-cinquante points derrière votre adversaire, vous gagnez la partie. Bien sûr, les puristes qui rêvaient de reproduire à l'identique les actions des livres ou des films en seront pour leurs frais. Par exemple, en principe, le vif d'or peut apparaître et disparaître aléatoirement. De même, théoriquement, les attaques de cognards peuvent se produire à n'importe quel moment..
C'est à Poudlard, que vous entamez votre entraînement aux différents postes, avec chacune des quatre équipes. Une fois battues les maisons rivales et relevés les divers défis proposés, vous avez accès aux équipes nationales et à la coupe du monde proprement dite. Au fur et à mesure de vos exploits, vous récoltez des cartes de collection. Néanmoins, le parcours est rude avant de décrocher tous ces goodies. Rude, et, admettons-le, franchement rébarbatif. Si certaines défis sont faciles, par exemple gagner un coup d'envoi ou marquer trois buts dans un match, d'autres sont autrement plus ardus, comme gagner un match sans marquer ou perdre un match en remportant quand même le vif d'or. 104 cartes au total, pas même franchement jolies, pour lesquelles vous devrez relever tous les défis avec toutes les équipes, soit quelque 160 matches. Un modèle de durée de vie artificielle, et comme le jeu n'est franchement pas sorcier, même en mode Eclair de Feu, le mode solo devient rapidement monotone.
CMQ est un jeu plutôt beau. Les environnements, correspondant chacun à un des pays disponibles, sont riches et bien dans l'esprit de l'œuvre, tout en ajoutant une touche créatrice bienvenue. Ainsi le stade des Etats-Unis arbore un décor Halloween, le stade français s'étend devant un château renaissance et des pagodes ornent les abords du stade japonais. Le public est relativement bien animé. Néanmoins, le Game Cube reste mal exploité. Les effets d'eau et l'aliasing, notamment auraient pu bénéficier des capacités de la console dans ces domaines et ce n'est pas le cas. Il serait toutefois idiot de bouder son plaisir, l'ensemble étant d'un goût très sûr. La musique est reprise des films, avec Requiem de Verdi à profusion. Dernier point satisfaisant : les commentaires en français sont - oh miracle ! - suffisamment plaisants pour qu'on ne songe pas à les couper dans l'instant.
Avec tant d'actions différentes, le risque d'un gameplay trop confus était important.. Certes, la caméra, placée derrière le joueur ou l'objet que vous dirigez, améliore de beaucoup l'effet 3D est le jeu est rapide, fluide et très lisible Les joueurs à qui il est possible de faire une passe sont bien signalés. Revers de la médaille : tout cela manque bien souvent de souplesse. Certaines actions, comme les passes en retrait, sont impossibles. De plus, les nombreuses scènes cinématiques, qui utilisent le moteur du jeu n'ont que peu de lien avec ce qui se passe réellement sur le terrain. Par exemple, si votre attrapeur capte le vif d'or au-dessus des gradins, la séquence le montrera au-dessus du champ de jeu. De même, si vous lancez une défense spéciale près des poteaux, le jeu vous renverra parfois jusqu'au milieu du terrain. Un défaut important qui nuit malheureusement au rythme et à la cohérence de l'action.
Ni réussite totale, ni bide flagrant, Harry Potter : Coupe du Monde de Quidditch reste dans la droite ligne des deux premiers titres de cet univers, un jeu plaisant. Son principal attrait est comme souvent le mode deux joueurs, où ses principaux défauts disparaissent au profit du fun qu'on ressent à profiter d'un jeu joli, original et pas trop mal foutu. Sa faible difficulté l'oriente toutefois vers la frange la plus jeune des fans du jeune héros. Dommage pour les autres, qui attendent toujours le jeu ultime dédié à leur sorcier préféré.
Mowgli
Voilà m'sieur Rui, satisfait ?
Ce n'est pas de la pub, c'est pour parler d'un site dont tous les membres, sans exception fréquentent ce forum, à moins que tu ne me considères comme le premier floodeur parasite venu...
Ceci dit, voici le texte :
A moins d'avoir passé ses cinq dernières années sur Véga à combattre des Golgoths, vous savez qui est Harry Potter. En l'espace de cinq livres, cet apprenti sorcier brun aux lunettes cassées et à la cicatrice flashoyante a redonné envie de lire à des dizaines de millions de personnes de par le monde, grâce à un univers extrêmement riche et des personnages au charisme époustouflant. Comme toute saga culte, et Dieu sait si c'en est une, Harry Potter se voit affublé d'un embryon d'univers étendu avec ce nouveau jeu à licence signé Electronic Arts. Les programmeurs ont en l'occurrence décidé d'exploiter une des formidables trouvailles de l'auteure J. K. Rowling : le quidditch est un sport, qui se joue par équipe de sept sorciers juchés sur des balais. Les règles en sont quelque peu confuses, et c'était un véritable défi que d'en tirer toute la force pour nous servir un contenu à la fois amusant, spectaculaire et d'une bonne jouabilité.
Une équipe de quidditch est composée de trois poursuiveurs, de deux batteurs, d'un gardien et d'un attrapeur. Les poursuiveurs sont chargés de manipuler et de se passer une balle difforme appelée souaffle, et de la lancer dans un des trois grands cercles d'or situés au bout du terrain adverse, là où précisément le gardien vous empêchera de marquer. Les batteurs ont pour rôle de gêner les poursuiveurs de l'équipe adverse en leur envoyant un des deux cognards qui gravitent au-dessus du terrain. Enfin, l'attrapeur, qui est le poste d'Harry dans son équipe doit repérer et d'attrapper le vif d'or, une sorte de cochonnet volant, très petit et très rapide. Chaque but marqué par un poursuiveur rapporte dix points. Le vif d'or, quand il est attrapé, rapporte cent cinquante points et provoque la fin de la rencontre. J'espère qu'après ce bref exposé, même les plus réfractaires au monde de Poudlard auront compris qu'il y avait là de quoi en faire un sacré bon jeu vidéo bien jouissif.
Les commandes de CMQ sont relativement simples. Vous dirigez la plupart du temps un des trois poursuiveurs. Vous effectuez soit des passes simples avec A, soit des passes combos, avec L. Arrivé à proximité des cercles, il vous est possible de tenter de marquer de différentes façons en combinant B avec L ou R. En défense, le tacle s'effectue avec A, mais vos actions remarquables, comme une longue passe ou un combo, vous donnent le droit d'utiliser une défense spéciale, telles la charge (B), menée par un des vos poursuiveurs, ou l'attaque de cognards (Y). Vous dirigez alors non pas le batteur, mais l'engin lui-même en essayant de percuter le porteur du souaffle, lui-même protégé par ses propres batteurs. Vous pourrez également, si vous jouez bien, mener des offensives dévastatrices, à la stratégie capillotractée, mais qui auront au moins le mérite d'être spectaculaires et de se conclure immanquablement sur un but, voire deux.
Chaque équipe dispose d'une barre de performance. Si vous marquez un but après un combo de passes, elle augmente significativement. Si vous êtes victime d'une attaque spéciale, elle diminue. Lorsque que les barres des deux équipes se rejoignent, le vif d'or apparaît. Vous commanderez alors l'attrapeur, qui disposera d'une jauge de vitesse dont la longueur dépendra de la qualité du jeu produit précédemment. L'important dans cette ultime séquence est de rester dans le sillage du vif d'or, afin de recharger votre barre de vitesse. Si vous l'attrapez, et si vous êtes moins de cent-cinquante points derrière votre adversaire, vous gagnez la partie. Bien sûr, les puristes qui rêvaient de reproduire à l'identique les actions des livres ou des films en seront pour leurs frais. Par exemple, en principe, le vif d'or peut apparaître et disparaître aléatoirement. De même, théoriquement, les attaques de cognards peuvent se produire à n'importe quel moment..
C'est à Poudlard, que vous entamez votre entraînement aux différents postes, avec chacune des quatre équipes. Une fois battues les maisons rivales et relevés les divers défis proposés, vous avez accès aux équipes nationales et à la coupe du monde proprement dite. Au fur et à mesure de vos exploits, vous récoltez des cartes de collection. Néanmoins, le parcours est rude avant de décrocher tous ces goodies. Rude, et, admettons-le, franchement rébarbatif. Si certaines défis sont faciles, par exemple gagner un coup d'envoi ou marquer trois buts dans un match, d'autres sont autrement plus ardus, comme gagner un match sans marquer ou perdre un match en remportant quand même le vif d'or. 104 cartes au total, pas même franchement jolies, pour lesquelles vous devrez relever tous les défis avec toutes les équipes, soit quelque 160 matches. Un modèle de durée de vie artificielle, et comme le jeu n'est franchement pas sorcier, même en mode Eclair de Feu, le mode solo devient rapidement monotone.
CMQ est un jeu plutôt beau. Les environnements, correspondant chacun à un des pays disponibles, sont riches et bien dans l'esprit de l'œuvre, tout en ajoutant une touche créatrice bienvenue. Ainsi le stade des Etats-Unis arbore un décor Halloween, le stade français s'étend devant un château renaissance et des pagodes ornent les abords du stade japonais. Le public est relativement bien animé. Néanmoins, le Game Cube reste mal exploité. Les effets d'eau et l'aliasing, notamment auraient pu bénéficier des capacités de la console dans ces domaines et ce n'est pas le cas. Il serait toutefois idiot de bouder son plaisir, l'ensemble étant d'un goût très sûr. La musique est reprise des films, avec Requiem de Verdi à profusion. Dernier point satisfaisant : les commentaires en français sont - oh miracle ! - suffisamment plaisants pour qu'on ne songe pas à les couper dans l'instant.
Avec tant d'actions différentes, le risque d'un gameplay trop confus était important.. Certes, la caméra, placée derrière le joueur ou l'objet que vous dirigez, améliore de beaucoup l'effet 3D est le jeu est rapide, fluide et très lisible Les joueurs à qui il est possible de faire une passe sont bien signalés. Revers de la médaille : tout cela manque bien souvent de souplesse. Certaines actions, comme les passes en retrait, sont impossibles. De plus, les nombreuses scènes cinématiques, qui utilisent le moteur du jeu n'ont que peu de lien avec ce qui se passe réellement sur le terrain. Par exemple, si votre attrapeur capte le vif d'or au-dessus des gradins, la séquence le montrera au-dessus du champ de jeu. De même, si vous lancez une défense spéciale près des poteaux, le jeu vous renverra parfois jusqu'au milieu du terrain. Un défaut important qui nuit malheureusement au rythme et à la cohérence de l'action.
Ni réussite totale, ni bide flagrant, Harry Potter : Coupe du Monde de Quidditch reste dans la droite ligne des deux premiers titres de cet univers, un jeu plaisant. Son principal attrait est comme souvent le mode deux joueurs, où ses principaux défauts disparaissent au profit du fun qu'on ressent à profiter d'un jeu joli, original et pas trop mal foutu. Sa faible difficulté l'oriente toutefois vers la frange la plus jeune des fans du jeune héros. Dommage pour les autres, qui attendent toujours le jeu ultime dédié à leur sorcier préféré.
Mowgli
Voilà m'sieur Rui, satisfait ?